Bien avant d’être le paradis d’été d’un tourisme international friand de plages et activités nautiques, la Côte d’Azur, dont elle ne portait pas encore le nom, était le refuge des hivernants anglais, aristocrates, nobles et privilégiés. Le Best Western Premier Hôtel Le Mondial vous invite à remonter le cours de l’histoire jusqu’à la création de la Riviera.
Au XVIIIème siècle, les vertus thérapeutiques du doux climat hivernal des villes françaises de Provence sont louées par les médecins anglais. A leurs nobles clients, ils conseillent de délaisser le froid humide du nord de l’Europe au profit de « health places » plus au sud pour leurs longs séjours d’hiver. Nice et Hyères sont les premières à en bénéficier. Petit à petit un tourisme hivernal, d’abord exclusivement porté par l’aristocratie britannique, se développe dans le sud de la France. La végétation exotique, la proximité de l’Italie sont d’autres atouts indéniables. En 1788 on compte jusqu’à 150 familles anglaises à Nice. C’est d’ailleurs aux anglais que l’on doit le terme de « Riviera » avant que l’écrivain français Stéphen Liégeard n’impose celui de « Côte d’Azur ». Entre 1834 et 1929, la toute nouvelle Côte d’Azur connait un essor extraordinaire grâce au tourisme d’hiver. Cannes, nouvellement « découverte » et popularisée par Lord Brougham, ancien chancelier du Royaume-Uni, voit naître des dizaines de villas cossues sur la Croix des Gardes puis la colline de la Californie. 800 familles anglaises y résident. C’est sur demande des hivernants et avec leur participation, que la ville construit la Croisette, achevée en 1872. Les hôtels fleurissent et ouvrent exclusivement l’hiver. Nice bénéficie du même développement. Les hivernants s’installent en périphérie de la vieille ville, prenant même des initiatives d’urbanisme à l’exemple du « Camin deï Angles », le chemin des anglais, édifié par le Révérend Lewis Mayer et qui prendra le nom de promenade des anglais en 1854. A partir de 1856 les Russes cèdent eux aussi aux charmes de la Cote d’Azur. Familles impériales, écrivains et nobles russes viennent chaque hiver séjourner à Nice qui séduit bientôt les rentiers français.
Bénéfice santé d’un climat agréable, luxe, animation mondaine ou bien refuge préservé, chacun vient trouver sur la Côte d’Azur un nouvel Eden d’hiver. La presse en fait ses choux gras et les articles sur l’eldorado azuréen se multiplient. La Côte d’Azur se démocratise, se popularise, s’encanaille diraient d’autres. C’est alors qu’opère un changement. Le contexte économico-politique de la fin du XIXème siècle fait disparaître l’aristocratie, partout en Europe les mœurs et les modes changent. On cherche le soleil, le sport se popularise, tennis, golf, régate. Certains hôtels sentent le vent tourner et ouvrent désormais aussi l’été quand d’autres persistent pensant à un effet de mode. Petit à petit, les hivernants se détournent de la Côte d’Azur préférant désormais les stations de ski suisses.
Entre la fin XVIIIème siècle et la fin du XIXème, la Côte d’Azur était le royaume de la villégiature d’hiver. Boostées par la noblesse anglaise puis russe, les grandes villes azuréennes se sont dotées d’un patrimoine architectural extraordinaire : palaces, grands hôtels et villas majestueuses. Encore aujourd’hui la Côte d’Azur se dote en hiver d’un charme fou. Une expérience à vivre lors d’un séjour au Best Western Premier Hôtel Le Mondial.
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Villégiature d’hiver à la Belle Epoque
Bien avant d’être le paradis d’été d’un tourisme international friand de plages et activités nautiques, la Côte d’Azur, dont elle ne portait pas encore le nom, était le refuge des hivernants anglais, aristocrates, nobles et privilégiés. Le Best Western Premier Hôtel Le Mondial vous invite à remonter le cours de l’histoire jusqu’à la création de la Riviera.
Au XVIIIème siècle, les vertus thérapeutiques du doux climat hivernal des villes françaises de Provence sont louées par les médecins anglais. A leurs nobles clients, ils conseillent de délaisser le froid humide du nord de l’Europe au profit de « health places » plus au sud pour leurs longs séjours d’hiver. Nice et Hyères sont les premières à en bénéficier. Petit à petit un tourisme hivernal, d’abord exclusivement porté par l’aristocratie britannique, se développe dans le sud de la France. La végétation exotique, la proximité de l’Italie sont d’autres atouts indéniables. En 1788 on compte jusqu’à 150 familles anglaises à Nice. C’est d’ailleurs aux anglais que l’on doit le terme de « Riviera » avant que l’écrivain français Stéphen Liégeard n’impose celui de « Côte d’Azur ». Entre 1834 et 1929, la toute nouvelle Côte d’Azur connait un essor extraordinaire grâce au tourisme d’hiver. Cannes, nouvellement « découverte » et popularisée par Lord Brougham, ancien chancelier du Royaume-Uni, voit naître des dizaines de villas cossues sur la Croix des Gardes puis la colline de la Californie. 800 familles anglaises y résident. C’est sur demande des hivernants et avec leur participation, que la ville construit la Croisette, achevée en 1872. Les hôtels fleurissent et ouvrent exclusivement l’hiver. Nice bénéficie du même développement. Les hivernants s’installent en périphérie de la vieille ville, prenant même des initiatives d’urbanisme à l’exemple du « Camin deï Angles », le chemin des anglais, édifié par le Révérend Lewis Mayer et qui prendra le nom de promenade des anglais en 1854. A partir de 1856 les Russes cèdent eux aussi aux charmes de la Cote d’Azur. Familles impériales, écrivains et nobles russes viennent chaque hiver séjourner à Nice qui séduit bientôt les rentiers français.
Bénéfice santé d’un climat agréable, luxe, animation mondaine ou bien refuge préservé, chacun vient trouver sur la Côte d’Azur un nouvel Eden d’hiver. La presse en fait ses choux gras et les articles sur l’eldorado azuréen se multiplient. La Côte d’Azur se démocratise, se popularise, s’encanaille diraient d’autres. C’est alors qu’opère un changement. Le contexte économico-politique de la fin du XIXème siècle fait disparaître l’aristocratie, partout en Europe les mœurs et les modes changent. On cherche le soleil, le sport se popularise, tennis, golf, régate. Certains hôtels sentent le vent tourner et ouvrent désormais aussi l’été quand d’autres persistent pensant à un effet de mode. Petit à petit, les hivernants se détournent de la Côte d’Azur préférant désormais les stations de ski suisses.
Entre la fin XVIIIème siècle et la fin du XIXème, la Côte d’Azur était le royaume de la villégiature d’hiver. Boostées par la noblesse anglaise puis russe, les grandes villes azuréennes se sont dotées d’un patrimoine architectural extraordinaire : palaces, grands hôtels et villas majestueuses. Encore aujourd’hui la Côte d’Azur se dote en hiver d’un charme fou. Une expérience à vivre lors d’un séjour au Best Western Premier Hôtel Le Mondial.
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